Histoire - Média et opinion publique
Histoire - Média et opinion publique
Corrigé de l'exercice du livre p. 130-131
Manifestation conspirationniste (et antisémite ?) à Ground Zero
https://www.dailymotion.com/video/xdkczm
Corrigé de l'exercice du livre p. 130-131
Les attaques de la presse antidreyfusarde
1. Doc. 1 Sur quels arguments le caricaturiste se fonde-t-il pour convaincre son
lectorat de la culpabilité de Dreyfus ?
> Présenter le document est une nécessité
Une première page de journal, la Libre Parole. Son nom donne la tonalité. Il s’agit d’un dessin en noir et blanc rehaussé de couleurs, intitulé « en famille ». Deux hommes se font face dans un bureau (chaise, meuble de bureau type secrétaire). Le plus âgé (cheveux blanc, en habits de ville, assis : c’est « son » bureau) s’exprime (geste de la main). Son discours est retranscrit sous le dessin : il permet de comprendre qu’il s’agit d’un père parlant à son fils, entré à Polytechnique (Bolytehcnique). Le plus jeune est debout, écoutant. Son uniforme d’officier (képi, vareuse à boutons, pantalon bleu aux deux lignes rouges, et sabre) confirme qu’il est polytechnicien. Ce dessin cherchant à forcer le trait des personnages, il s’agit donc d’une caricature. Plusieurs éléments de ce dessin sous- tendent des préjugés raciaux :
Les arguments du caricaturiste pour démontrer la culpabilité de Dreyfus sont donc des
préjugés raciaux. Ils mettent en évidence une « naturelle traitrise » des juifs, qui sont
physiquement différents (profils), ne sont pas français (langue), sont des manieurs
d’argent (dépensé pour l’accès à Polytechnique).
1. Doc. 1 Sur quels arguments le caricaturiste se fonde-t-il pour convaincre son
lectorat de la culpabilité de Dreyfus ?
> Présenter le document est une nécessité
Une première page de journal, la Libre Parole. Son nom donne la tonalité. Il s’agit d’un dessin en noir et blanc rehaussé de couleurs, intitulé « en famille ». Deux hommes se font face dans un bureau (chaise, meuble de bureau type secrétaire). Le plus âgé (cheveux blanc, en habits de ville, assis : c’est « son » bureau) s’exprime (geste de la main). Son discours est retranscrit sous le dessin : il permet de comprendre qu’il s’agit d’un père parlant à son fils, entré à Polytechnique (Bolytehcnique). Le plus jeune est debout, écoutant. Son uniforme d’officier (képi, vareuse à boutons, pantalon bleu aux deux lignes rouges, et sabre) confirme qu’il est polytechnicien. Ce dessin cherchant à forcer le trait des personnages, il s’agit donc d’une caricature. Plusieurs éléments de ce dessin sous- tendent des préjugés raciaux :
- Les deux profils des visages, caractéristiques : grosses lèvres charnues couleur
carmin, nez fort et arrondis, front fuyant : il s’agit du topos de l’image du « juif » [Tintin
étoile mystérieuse].
- Le discours du père « ch’ai débensé... » donnant un accent proche de l’allemand (donc de l’ennemi), sous-entendant que ces personnes ne sont pas pleinement « françaises ».
- Le contenu du discours du père révèle qu’il a financé plus ou moins légalement l’accès de son fils à l’école polytechnique (« ch’ai débensé... ; ne te fais pas bincer ») – qui est une école sur concours – il y a donc une « triche », une « traitrise » envers l’État.
- Le discours du père « ch’ai débensé... » donnant un accent proche de l’allemand (donc de l’ennemi), sous-entendant que ces personnes ne sont pas pleinement « françaises ».
- Le contenu du discours du père révèle qu’il a financé plus ou moins légalement l’accès de son fils à l’école polytechnique (« ch’ai débensé... ; ne te fais pas bincer ») – qui est une école sur concours – il y a donc une « triche », une « traitrise » envers l’État.
Manifestation conspirationniste (et antisémite ?) à Ground Zero
https://www.dailymotion.com/video/xdkczm
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