Première L - LGV Lyon-Turin (2/3) : Les acteurs


LGV Lyon-Turin (2/3) : Les acteurs

Afin de mieux identifier les acteurs, voir le livre p. 20-21.
6. Site internet de la TELT

Lyon Turin Ferroviaire (LTF, 2001-2015) était la société responsable de la partie commune italo-française du futur lien ferroviaire entre Turin et Lyon. La LTF est une entité composée à 50% de Rete Ferroviaria Italiana (RTF) et de Réseau Ferré de France (RFF). La société TELT (Tunnel Euralpin Lyon Turin), construite sur le même schéma, lui a succédé.
7. Une démarche de territoire : un contrat d’avenir pour la Maurienne
L’État, la Région Auvergne – Rhône-Alpes, le Département de la Savoie et le Syndicat du Pays de Maurienne ont signé le 30 septembre 2016 le Contrat de territoire Maurienne qui vise à faire du chantier de la liaison ferroviaire Lyon-Turin et du développement de la Maurienne un objectif commun. La nouvelle liaison ferroviaire Lyon-Turin est entrée en phase opérationnelle en 2015 avec le percement, côté français, de la galerie de reconnaissance de Saint-Martin-la-Porte en Maurienne. Financée à 40 % par l’Union européenne, 35% par l’Italie et 25% la France, la mise en service de cette liaison européenne est prévue à l’horizon 2029.
Ce projet de grande ampleur bénéficie en France du label « démarche Grand Chantier », décidée par l’État en 2003.
Ce dispositif exceptionnel doit permettre :
- d’accompagner le chantier pendant et après sa réalisation, et favoriser ainsi la mobilisation de l’emploi et du tissu économique local ;
- de faire de la réussite de ce chantier, celle de tout un territoire.

8. Un accompagnement et un soutien financier fort
Le contrat de territoire pour la Maurienne comporte deux volets, pour un total de plus de 40 millions d’€ de besoins de financements publics sur la période 2015-2020 :
– L’accompagnement du chantier (estime a 16 millions d’euros) comprenant les actions pour l’emploi-formation, l’hébergement, l’appui au tissu économique local, l’action foncière d’accompagnement, l’environnement, l’animation-ingénierie-communication.
– L’accompagnement du territoire (évalué a 24 millions d’€), comprenant : des projets de valorisation et d’innovation, de R&D, des projets de diversification économique et transition énergétique, des projets d’aménagement urbain, de transports et d’amélioration du cadre de vie nécessaires pour le territoire et son développement économique.

9. Le financement du tunnel
Le nouveau tunnel franco-italien devrait faire l'objet d'un financement à 3 sur les bases suivantes :
·               40 % de l'Union européenne, soit environ 3,4 Md€
·               35 % de l'Italie, soit 2,95 Md€
·               25% de la France, soit 2,15 Md€       
Le tunnel de base représente donc un investissement de l'ordre de 2 milliards d'euros pour la France. Par ailleurs, la construction du tunnel va s'échelonner sur une dizaine d'années, l'investissement annuel sera donc de l'ordre de 200 M€, soit moins de 10 % du budget annuel prévisionnel de l'Agence de Financement des Infrastructures de Transport en France (AFITF).

Source : http://www.transalpine.com/sites/default/files/import_transalpine/images/Schema%20financement%20tunnel%20de%20base%20FI.jpg

10. Des municipalités engagées (Grenoble, 1/2)
Le 22 avril 2002, le conseil municipal de Grenoble adoptait le protocole d’intention du 19 mars 2002 relatif à la ligne ferroviaire à grande vitesse Lyon – Sillon alpin et au tunnel ferroviaire de Chartreuse. Ces projets d’infrastructures ferroviaires sont des maillons indispensables pour le percement d’un tunnel international, dit « de base », entre la France et l’Italie dans le cadre d’une nouvelle liaison transalpine entre Lyon et Turin.
Cinq ans jour pour jour après la signature du premier protocole d’intention de 2002, Michel Destot, Maire de Grenoble, signait à la préfecture de la Région Rhône-Alpes un second protocole d’intention, annulant et remplaçant le précédent, au nom de la Ville, aux côtés de l’Etat, de Réseau Ferré de France, du conseil régional Rhône-Alpes, de plusieurs conseils généraux, intercommunalités et communes.

11. Des collectivités territoriales et des partenaires privés
Partenaires des études préalables et fonctionnelles, les collectivités territoriales et en premier lieu la Région Auvergne Rhône-Alpes, très engagée depuis 1991, ont le 19 mars 2007 signé un protocole d’intention de financement des accès français au Lyon-Turin, leur participation étant subordonnée à l’avancement conjoint des deux volets voyageurs et fret. Un Comité de pilotage co-présidé par le Président de la Région Auvergne Rhône-Alpes et le Préfet de Région réunit les représentants de collectivités territoriales et l’Etat pour suivre les études et travaux de la section Lyon – Sillon Alpin.
Des solutions innovantes de co-financement existent : en effet alors que les fonds publics se font rares, et les contraintes fortes avec le pacte de stabilité européen, le budget restreint de l'AFITF, la disparition de l'écotaxe, des fonds privés sont disponibles, tels que les fonds de pension, les fonds souverains, les projects bonds... Ces fonds sont disponibles et prêts à s'investir dans la réalisation d'infrastructures. Ils peuvent être actionnés au travers de montages juridiques innovants qui ont déjà fait leur preuve.
12. Projet de Loi (Sénat français, 2015 – capture d’écran)

4.             Dans un tableau selon le modèle ci-dessous, identifier et présenter les acteurs (1). Pour chacun, préciser son rang (local, national, etc. – 2), le type de structure (publique / privée – 3), leurs rôles (4) et quels sont les objectifs de chaque acteur (5).

Acteur (1)

Rang (2)

Public / Privé (3)

Rôles (4)

Objectifs (5)

 

 

 

 


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